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La rareté d’intrants : où en sommes-nous?

Le modèle économique linéaire (extraire, produire, consommer, jeter) s’est construit sur une hypothèse consentie d’abondance infinie des ressources dont le coût environnemental n’a que peu ou pas été pris en considération durant de nombreuses décennies. Ce modèle est à la base de la prospérité des économies industrialisées et force est de constater qu’il a atteint sa limite pour faire de notre monde un endroit viable et équitable pour les prochaines générations.

Lors de la pandémie, ce modèle a montré sa fragilité et lorsque l’ensemble des économies se sont mises au ralenti, voire à l’arrêt, ce fût l’effet d’une onde de choc. Il s’ensuivit une succession de conséquences et d’évènements bouleversant considérablement l’équilibre des échanges commerciaux mondiaux.
Résultat : de nombreuses matières premières et produits se retrouvent dans la catégorie « rares et précieux » et les entreprises doivent jongler pour maintenir leurs approvisionnements et poursuivre leurs activités. Ajoutons la rareté de la main-d’œuvre ainsi que les conséquences du changement climatique et il faut se rendre à l’évidence : la rareté fera fort probablement partie de l’équation, et ce, même à long terme pour plusieurs secteurs de l’économie.

Repenser le modèle de production en passant de l’économie linéaire à l’économie circulaire est un bon début que certaines entreprises peuvent entamer avec plus de facilité selon leur degré d’agilité, leur type d’activité et surtout leur volonté de s’engager dans ce nouveau modèle.

Comme pour la transformation numérique, les programmes gouvernementaux sont là pour supporter les entreprises dans ce virage. Ces programmes financent une bonne partie de l’intervention d’experts en économie durable, écoconception et économie circulaire pour analyser la situation d’une entreprise et lui proposer des solutions viables.

Il est également possible de commencer par remplacer certains fournisseurs éloignés par des fournisseurs plus rapprochés, ce qui peut réduire les coûts de transport, diminuer le bilan carbone ainsi que minimiser les risques liés à la logistique de transport international.

CONSEIL : Investissement Québec a mis en ligne la plateforme Je m’approvisionne au Québec, une approche pratique bien structurée, véritable outil d’aide à la décision avec en plus du support à distance.
Si vous souhaitez vous engagez dans une démarche de transformation ou de l’aide dans votre prise de décision, communiquez avec Jean-Christophe Chavarria à jcchavarria@mrcautray.qc.ca ou au 450 880-0759.